CYMBELINE
Cymbeline, à la fois conte et comédie haletante, joue dans toute son intrigue entre apparence et faux-semblant.
L’amour impossible, le désir, la fraternité, la manipulation, l’ambition, le pouvoir, la trahison, l’orgueil, la magie, la nature, la cruauté, la bêtise nourrissent les arcanes de cette formidable machine théâtrale.
Au centre de plusieurs conflits, Imogène, fille du roi Cymbeline : d’abord promise à un autre par son père, ensuite accusée à tort d’infidélité, menacée de mort, elle échappe, travestie en homme, à tous les dangers pour rejoindre son mari Posthumus éloigné à Rome alors que la guerre couve.
Après de nombreuses épreuves, tout rentre dans l’ordre : la paix est signée, les amoureux se retrouvent et Shakespeare s’impose comme conteur hors pair des passions et tourments humains, usant du merveilleux pour dénouer les intrigues et dévoiler les identités cachées.
« lmogène sur les routes d’Angleterre, écrit Peggy Thomas, c’est l’incarnation d’un chemin solitaire mû par la force du désir. Aimer, être aimé, construire un monde à son image, en faisant fi des injonctions paternelles. »