LE JARDIN D'OLGA
Quelque part dans le Nord-est de l’Italie, non loin de la mer, la plaine. Ceci est une chronique, celle d'un policier de campagne, mon oncle Gigi.
Depuis que sa mère est morte, Gigi habite seul dans la vieille maison entourée d’un grand jardin. Un jardin à la fois fabuleux, sauvage, sombre et impénétrable.
Les journées de Gigi se déroulent ainsi : moitié au travail à faire ses rondes et attendre qu’il se passe quelque chose, moitié dans son jardin à en prendre soin de sorte qu’il soit encore et pour toujours son nid, sa cachette, sa tanière.
Dans ce décor de province apparemment immobile, il s’est passé quelque chose, quelque chose qui, pour Gigi, se transforme en obsession : cet été, une femme s’est suicidée dans le village. Ecrasée comme tant d’autres par le train qui traverse le village, tout près du terrain de foot. Gigi n’arrête pas d’y penser.
Commence alors une recherche personnelle, une enquête absurde, une réflexion sur le mal qui s’acharne sur ce petit bout de monde et sur une malédiction palpable, physique, manifestation d’une blessure cachée mais toujours ouverte qui n’épargne ni Gigi ni son jardin.