Love and Money
Une pièce qui commence par une déclaration d’amour et qui finit en créances douteuses…
Et si nous nous laissions aller aux joies du consumérisme, si on ouvrait les vannes, si rien ne nous retenait, ni notre éducation, ni notre morale, ni nos valeurs ? Quels fous furieux, quels barbares pourrions-nous devenir ?
C’est à ce jeu que s’est livré Dennis Kelly - l’auteur anglais probablement le plus punchy de sa génération - en nous offrant une galerie de personnages endoctrinés par le besoin supérieur d’avoir, de posséder… Un jeune gauchiste virant sa cuti pour devenir le pire des traders, des parents profanateurs de tombes par la force des choses, une idéaliste devenant une toquée de l’achat compulsif, …
Mais qu’on ne s’y trompe pas, Kelly (auquel on doit le formidable Orphelins créé au Poche il y a trois ans) nous livre ici moins une pièce sur l’argent que sur la recherche effrénée du bonheur. Money and Love, Love and Money.
Un spectacle où l’on ose rire de nos excès.