PORCHERIE

Ida aime Julian. Julian n’aime pas Ida.
Julian ne suivra pas Ida à « la grande marche pour la paix ».
Julian ne reprendra pas les usines de son père.
Il a un secret.
Il aime...

Porcherie est un hymne à la complexité, à la pluralité de l’être, au refus de la normalisation. Peut-on échapper (sans s’annuler soi-même) à ce qui nous détermine profondément ? Comment négocie-t-on avec notre héritage familial, social et culturel dans notre quête de liberté et de
bonheur ? Comment vivre différemment et inventer de nouvelles formes culturelles et sociales, sans commettre les mêmes erreurs que nos
« pères » ? Le parcours de Julian dans l’Allemagne des années 60 résonne encore aujourd’hui avec celui de la génération de Nina Blanc, metteure en scène : une génération qui serait désillusionnée, ne cherchant ni construire, ni à déconstruire, qui souffrirait de ne pas se connaître.