TRISTAN UND ISOLDE
Avec son Tristan und Isolde (1865), Richard Wagner a élevé l’un des plus grands monuments jamais érigé pour célébrer le thème de l’amour impossible. Pour cela, il a emprunté des voies harmoniques, mélodiques et esthétiques totalement nouvelles. En mai 2019, la Monnaie propose une nouvelle version de cet archétype de l'art occidental. Un défi de taille. En la personne du directeur musical Alain Altinoglu, l'Orchestre symphonique de la Monnaie peut assurément compter sur un spécialiste de Wagner. Quant au concept original de la mise en scène, sous la direction de l'artiste plasticien Alexander Polzin et du cinéaste Ralf Pleger, il repose sur un jeu fortement stylisé mariant des images et des installations intemporelles, toutes réalisées dans les ateliers de la Monnaie. Petra Lang et Ann Petersen incarnent Isolde, Franz-Josef Selig, König Marke et les ténors Christopher Ventris et Bryan Register donnent voix et vie à Tristan. Un rôle qui marque les débuts de ces deux chanteurs qui suscitent déjà une bel intérêt au niveau international.& Nbsp;