SANS DOUTE
En réalité, ici, on est quelque part, on ne sait pas très bien où.
Ce qu’on peut déjà se dire, c’est que nos deux personnages viennent de traverser une période éprouvante, une sorte de tsunami, d’état de choc, de petite mort. Ils ne s’en rendent pas compte. Ils sont délavés, laminés.
Ce n’est pas grave, de toute façon, ce n’est pas si clairement identifié. Non.
Nos personnages évoluent au fur et à mesure de leurs questionnements que l’on pourrait nommer d’existentiels. Oui.
Ils ont la tête un peu à l’envers, disons, ils cherchent un sens à donner à leur nouvelle vie, celle qui les attend derrière la porte.
Parce que dans l’espace scénique, il y a une porte. Pas de murs mais une porte à franchir, sans murs et ça, ils ne s’en rendent pas compte, qu’il n’y a pas de murs.
Sans doute est un grand jeu, des tours de carrousel où à chaque fois, le prochain emmène nos personnages au creux de leur existence humaine, ludique et sincère, réalisant à quel point, ils font partie d’un Grand Tout sensible, qui ne demande qu’à reprendre vie après un arrêt imposé.