TURANDOT
La Monnaie:
La princesse Turandot refuse de se marier. Pour échapper à toute union, elle instaure une règle cruelle : celui qui voudra conquérir son cœur devra résoudre trois énigmes. Trois bonnes réponses vaudront au gagnant de remporter sa main en mariage ; une seule erreur entraînera la mort par décapitation. Aveuglément amoureux de la fille de l’empereur, le mystérieux prince Calaf relève le défi. Mais alors qu’il répond correctement aux trois questions, les rôles s’inversent et c’est au tour de Turandot de devoir découvrir le secret de Calaf. Un jeu de devinettes qui se révèle bientôt aussi dangereux que l’amour lui-même.
Giacomo Puccini meurt à Bruxelles en 1924, laissant inachevée la partition de ce dernier opéra. Tout juste 100 ans plus tard, le chef d’orchestre Kazushi Ono et le metteur en scène Christophe Coppens démontrent que l’œuvre a bien plus à offrir encore que son aria iconique « Nessun dorma ». Leur lecture de Turandot est celle d’une histoire d’horreur moderne se déroulant dans un monde brutal, où l’amour est rare et où règne la logique de l’argent, du pouvoir, de la violence et de la peur. Pourrait-on imaginer conte plus actuel ?