REBECCA

Une jeune dame de compagnie au service d’une patronne peu empathique tombe sous le charme de Maxim de Winter, riche et ténébreux veuf, plus âgé qu’elle. Il l’épouse, sans grand tralala et la ramène à Manderley, son imposant manoir tenu par l’impressionnante Mme Danvers. Mais l’ombre de la défunte épouse plane sur la demeure, celle de Rebecca, la parfaite, la sublime, retrouvée noyée un an plus tôt. Difficile pour la jeune mariée, sans cesse comparée à sa prédécesseuse, de trouver sa place dans l’environnement hostile de Manderley. Quand, une nuit, tout bascule, les pièces du puzzle commencent à s’assembler dans la tête de notre héroïne. Qui était réellement Rebecca ? Sa mort est-elle un accident ? Un suicide ? Pourquoi la gouvernante voue-t-elle un « culte » à son ancienne patronne ? Pourquoi Maxim ne parle-t-il jamais de Rebecca ?
Jeanne Dandoy adapte le roman de Daphné du Maurier, et le thriller hypnotique d’Hitchcock, classiques de la littérature et du cinéma. Contenant aussi des éléments proches du conte de fées transgressif, cette histoire a troublé des générations entières d’amateurices de littérature néogothique par la finesse de ses descriptions et la profondeur d’analyse de son personnage principal, une héroïne effacée, sans panache et sans nom, mais à la prise de pouvoir rare. 
La compagnie Seriallilith propose une version contemporaine, empouvoirante et féministe où il existe une justice pour les victimes d’emprise. Elle y remet en question l’amour romantique patriarcal, les rivalités féminines et l’obligation morale de vertu de toute victime.
Mystère, quête d’identité, renaissance, amitié féminine, rapports de classe, emprise, émancipation sont les ingrédients de ce thriller fantastique pop, une version décalée, angoissante et réjouissante d’une Cendrillon un peu godiche qui reprendrait le contrôle de sa vie.
Un thriller fantastique au réalisme magique ciselé, vénéneux et joyeux.