MENACE CHORALE
Dans un village de campagne, une chorale d'amateur·ices se réunit après avoir répondu à une annonce "cheffe d'orchestre cherche chorale pour le 14 juillet !". Après un certain temps d'attente, la cheffe arrive et lance la répétition, suggérant qu'un public de bon·nes patriotes sera présent le jour de l'événement. Au fil de la répétition les chants, d'abord inoffensifs et joyeux, deviennent de plus en plus étranges, peu connus, en plusieurs langues. Les membres de la chorale, perdu·es, ne semblent pas réussir à reprendre l'ascendant. Iels tentent de s'organiser mais sont de trop bonne volonté face à une figure à laquelle iels ont l'habitude d'obéir. La cheffe organise le spectacle à sa guise, change peu à peu la forme de la mise en place du groupe, ses intentions, pour finalement faire aboutir son oeuvre : la formation d'un choeur fasciste. "Menace chorale", de Gabriel Sparti, pose cette question : comment fait-on, en société, quand une esthétique fasciste séduit ?